MBAcity, bâtisseur de données d’usage

08/09/2020

Dans le secteur de la construction, il n’est pas rare d’entendre parler des cas d’usages BIM. Pour chaque cas d’usage mis en place sur un projet correspond une façon de réaliser et d’utiliser la maquette afin d’atteindre les objectifs attendus par la Maîtrise d’Ouvrage. Le référentiel BIM for Value permet par exemple très rapidement de définir les cas d’usage en fonction des objectifs souhaités sur les projets et d’identifier le type de maquette à réaliser.

Au sein de MBAcity, nous préférons parler de la donnée d’usage, c’est à dire la donnée que chacun renseigne pour l’usage spécifique de son métier. Au-delà des attentes du Maître d’Ouvrage, chaque acteur du projet a ses propres usages de la maquette et ces dernières contiennent souvent beaucoup plus d’informations que ce qui peut être requis dans un cahier des charges BIM. 

Cette notion est importante car “l’objet maquette” n’est qu’un support visuel. L’élément le plus important est la data qu’elle contient et la façon dont on peut l’exploiter. Chez MBAcity, nous sommes convaincus que c’est la modélisation de la donnée d’usage qui permet d’apporter le plus de valeur ajoutée à un projet. Ainsi, nos ingénieurs et consultants BIM recherchent au quotidien la façon optimale de renseigner la data en fonction des acteurs.

Prenons l’exemple d’une lampe dans un faux plafond

  • Pour l’architecte, ce qui importe est l’impact visuel de la lampe dans le faux plafond, son intensité lumineuse, etc. Il va donc chercher à modéliser au plus juste la lampe, voire télécharger le modèle IFC de l’industriel afin d’obtenir son rendu esthétique. Il pourra ensuite en extraire le nombre et faire ses calculs d’intensité lumineuse.
  • Pour l’entreprise qui doit installer ces mêmes lampes, le besoin est bien différent. Elle doit pouvoir les implanter correctement dans les faux plafonds, savoir quand les installer, préparer les colisages par étage, vérifier que les branchements électriques sont bien présents, etc. L’objet lampe en lui-même est donc très peu utile.
  • Pour l’exploitant, il est nécessaire de connaître le modèle de la lampe et la dernière fois qu’elle a été changée afin d’anticiper son remplacement. Ici encore, l’objet lampe est peu utile, seuls les paramètres de maintenance et la fiche produit le sont. 

Ainsi, par ce simple exemple, il apparaît que si la maquette globale contient les données d’usages de chacun, elle deviendra inexploitable car trop lourde en géométrie et en paramètres.

Un autre aspect est l’exploitation de la donnée et la gestion de sa complexité. Avez-vous déjà reçu une nomenclature brute de 10 000 lignes sans savoir quoi en faire ? Chez MBAcity, nous recherchons au quotidien le meilleur moyen de rendre la donnée facilement accessible. Que ce soit par des plateformes avec des filtres ou par des graphiques qui traitent les tableurs de données, nous faisons en sorte de faire ressortir la donnée de vos maquettes.

Notre mission est donc d’évaluer la donnée d’usage pour chaque acteur afin de la modéliser le plus efficacement possible. Pour une entreprise, l’enjeu est d’extraire les données de la maquette architecte utiles pour la phase travaux afin de recréer les objets uniquement avec les informations nécessaires. De même, les DOE numériques contiennent toutes les informations spécifiques au chantier qui ne servent plus après. Il faut donc limiter les données contenues dans ces maquettes pour ne garder que l’essentiel à l’exploitation maintenance.

Pour cela, MBAcity a bâti des écosystèmes collaboratifs qui décloisonnent la vision “métier”, et recherchent l’optimisation de l’exploitation des données d’usage, quelle que soit la phase du cycle de vie du bâtiment.

Vous souhaitez nous parler de vos données d’usage ? Contactez-nous !

Constance de Batz
Directrice des Opérations